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Hex in the City – 1 – L’éventreur de San Francisco

Hello mes corbillots !

Ça doit faire dix ans (à la louche !) que je n’ai plus lu d’urban fantasy ou même de bit-lit. Ah ! La bonne époque où j’arpentais les forums RPG vampiriques avec mon buveur de sang névrosé. Mais là n’est pas la question.

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Je sais Asher, tu es vexé. Promis, tu auras ton moment de gloire !

Je me suis laissée tentée par Hex in the city pour me réconcilier avec ce genre (même si on ne s’est jamais vraiment mis sur la figure, hein !). J’avoue aussi avoir été attirée par la couverture qui déchire tout. Puis j’avais envie de lire (enfin !) ce fameux Dorian Lake dont je suis souvent les articles de blog.

Le roman est court, et personnellement ça me convient, je ne suis pas tellement fan des briques. Cela peut en rebuter d’autres, qui sont mon parfait contraire. Le grand défaut du roman est que, du coup, certaines scènes vont un peu vite. Exemple : le face à face entre Lionel et monsieur Stewart, que j’ai trouvé un chouilla cliché. La tension manquait un peu, c’est dommage. Je garde d’autre scènes pour éviter de vous spoiler.

Quelques descriptions auraient mérité d’être développées, fouillées (j’aime les descriptions !) ; même si je sais, le juste milieu entre « trop » et « pas assez » est toujours difficile à trouver.

Le roman est raconté au présent. J’avoue avoir été un peu déroutée au début, n’ayant pas l’habitude de ce parti pris. Mais on finit par s’y habituer, même si parfois ça rend le récit étrange. C’est un choix que je dirais « audacieux » de la part de l’auteur car le passé est toujours plus facile à manier (enfin, de mon avis).

Il est servi par un style agréable à lire, assez simple, qui ne s’encombre pas de fioritures. C’est un bon point !

Côté fond, maintenant. Nous côtoyons (du moins dans ce premier tome) une partie du bestiaire habituel de ce type d’univers. Sorcière, vampires… Et je devine qu’il y aura sûrement des lycans ou peut-être d’autres charmantes créatures à l’avenir. J’ai bien aimé le traitement des vampires, somme toute assez classique mais quand même retravaillé à la sauce de l’auteur. La sorcellerie en revanche m’a fait grincer des dents, sans doute parce que je m’imaginais plus une sorte de pratiquante vaudou ou wicca, quelque chose comme ça. Ses pouvoirs semblent assez limités, j’ai trouvé ça dommage.

Toutes ces créatures évoluent à San Francisco et ses environs. J’ai été impressionnée par la connaissance de l’auteur sur cette ville, c’était un truc de fou ! Nous sommes totalement immergés dans cette cité et son ambiance. Celle-ci se veut relativement sombre, sur fond de « monde de la nuit » barré, avec ses drogués, ses punks et ses criminels.

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Il s’y déploie une intrigue assez simple mais qui marche. Elle aurait toutefois mérité un peu plus de développement, plus de suspens. Par exemple, quand on découvre qui est l’éventreur de San Francisco, on se dit « bon ben ok » et non « ah mais c’était lui ! omg comment j’ai fait pour ne pas le voir ! » C’est une recette du polar que l’auteur ne semble pas avoir voulu trop tenter.

Malgré ces quelques défauts, Hex in the city est une belle lecture ; elle offre un moment de divertissement plaisant. Je la conseille à tous les amateurs du genre et même aux autres !

En tout cas je me plongerai dans la suite avec plaisir. 😊

4 étoiles 2